❝ Une affaire d'identité ❞ d'Arthur Conan Doyle
« J’ai noté en passant, qu’elle avait écrit un mot avant de partir de chez elle, mais après s’être entièrement habillée. Vous remarquez que son gant droit était déchiré à l’index, mais vous n’avez apparemment pas vu que le gant et le doigt étaient tachés d’encre violette. Elle avait écrit précipitamment et plongé son stylo trop profond. Cela doit avoir eu lieu ce matin, ou la marque ne serait pas restée nettement sur le doigt. Tout cela est divertissant, bien qu’assez élémentaire, mais je dois retourner au travail, Watson. […] »
Traduit de l'anglais par Julie Pujos.
Il faut lire, un jour ou l’autre, une histoire de Sherlock Holmes. Rentrer dans son esprit, s’insinuer dans sa logique, comprendre son originalité. Ce n’est pas une simple enquête policière. Sherlock n’est pas policier d’ailleurs. Il œuvre avant. Il traque le moindre détail, le plus petit indice, le microscopique événement qui va tout faire basculer. Il n’a pas besoin d’artifice, ni d’outils, seulement de son esprit bien fait.
C’est Watson, fidèle ami et compagnon d’enquête à ses heures perdues qui nous raconte ici trois petites histoires qui ont donné du fil à retordre.
Mais Sherlock arrive à bout de tout, il lui suffit parfois de rester une nuit entière assis sur des coussins à fumer la pipe et la solution lui apparaît.
À lire, vraiment, ou à relire, pourquoi pas.
On ne peut pas s’en lasser.