❝ Les Hauts de Hurle-Vent ❞ d'Emily Brontë
❝ Il ne dit rien et ne relâcha pas son étreinte durant près de cinq minutes; pendant ce temps il lui prodigua plus de baiser qu'il n'en avait donné de toute sa vie, je crois bien. Mais c'était ma maîtresse qui lui avait donné le premier, et je vis clairement qu'une véritable angoisse l'empêchait presque de la regarder en face. Dès l'instant qu'il l'avait aperçue, il avait été saisi, comme je l'étais moi-même, de la conviction qu'il n'y avait plus pour elle d'espoir de jamais se rétablir... que sûrement elle était condamnée.
- Oh ! Cathy. Oh ! ma vie : comment pourrai-je supporter cette épreuve? ❞
Parlons un peu de l'histoire : elle se déroule à la fin du 18e.
Dans une maison appelée Les Hauts de Hurle-Vent, au nord de l'Angleterre est installée une petite famille bourgeoise, un couple et deux enfants.
Un beau jour, le mari rentre d'un voyage en ville, accompagné d'un petit garçon, un étranger vagabond qui n'appartient à personne. Il annonce tout de suite par charité et compassion qu'il élèvera cet enfant tout comme son propre enfant.
Bien entendu le petit est mal accueilli par le reste de la famille et surtout par les deux enfants. Le mendiant est appelé Heathcliff. Il finira par être renié, principalement par la petite qui va l'aimer et en avoir honte. Va alors s'ensuivre une terrible colère d'Heathcliff, qui va tout faire par la suite pour précipiter la famille dans l'anarchie, la pauvreté et le désespoir.
J'ai adoré ce roman, je ne l'ai pas reposé avant de l'avoir terminé, avant de connaître la fin. L'histoire nous tient en haleine, pleine de rebondissements, de surprises, de joies, de malheurs, de malédiction et d'amour.
C'est un peu l'amour à l'ancienne. On vous raconte comment les jeunes gens tombent amoureux, comment ils arrivent à entretenir cet amour par force de lettres enflammées, fuites dans la campagne, visites secrètes...
L'histoire est racontée par la bonne qui a vécu dans la famille, on est donc constamment dans son point de vue à elle pourtant en n'en perd rien au récit, il en devient même doublement intéressant.