❝ L'homme qui tua Roland Barthes ❞ de Thomas Clerc
L’homme qui tua Roland Barthes
L’homme qui tua le président des Etats-Unis
L’homme qui tua Maurice Sachs
L’homme qui tua Lady Di
L’homme qui tua Ernest
L’homme qui tua Gianni Versace
L’homme qui tua Thierry Paulin
L’homme qui tua Guillaume Dustan
L’homme qui tua Anna Politkovskaïa
L’homme qui tua V. D. Nabokov
L’homme qui tua H. B.
L’homme qui tua Pier Paolo Pasolini
L’homme qui tua Jésus
L’homme qui tua Marvin Gaye
L’homme qui tua Pierre Goldman
L’homme qui tua Rupert Cadell
L’homme qui tua Édouard Levé
L’homme qui tua mon arrière-grand-père
On se délecte de cette lecture. On n’y parle que de la mort, mais ce n’est pas ce qui rend ce recueil sombre pour autant.
Thomas Clerc nous expose 18 nouvelles. « Il y a XVIII nouvelles parce que XVII est l’anagramme latine de VIXI, qui signifie « je suis mort » ».
Ce qui est intéressant dans cet ouvrage c’est la manière dont l’écrivain a voulu aborder ces morts. La manière stylistique. Car chaque nouvelle a un style bien à elle, qui met en valeur l’histoire, pour nous permettre de mieux la comprendre, de comprendre le point de vue de l’écrivain sur les faits, du meurtrier ou de la personne tuée. Cela donne quelque chose d’assez homogène, divertissant et de particulièrement agréable à lire !
Toutes les personnes dont la mort est évoquée ont existé, sauf une, qui est fictive (Rupert Cadell). On apprend des choses sur des personnalités qu’on ne connaissait pas ou peu et on apprend comment certains sont mort.
Une lecture sur laquelle se pencher, mais en gardant ses distances. Qui sait, on pourrait peut-être y rester nous aussi.